Tu cours pour te dépasser, tu nages pour libérer ton esprit, tu transpires en Yako Cross-training pour renforcer ton corps… Bref, tu fais du sport parce que c’est bon pour toi. Mais est-ce bon pour l’environnement ?

Chaque séance de sport laisse une empreinte environnementale : ton trajet en voiture jusqu’à la salle, l’énergie consommée par les machines, la fabrication de tes baskets ou de tes vêtements techniques, les déchets générés lors d’un grand événement sportif. À l’échelle individuelle, ça paraît léger. Multiplié par des millions de sportifs dans le monde, l’impact écologique devient considérable.

Chez l’Orange bleue, on connaît bien ce paradoxe. Pour nous, être sportif et écolo n’est pas un idéal inaccessible : c’est une nécessité. Parce que le sport est un acteur social majeur qui touche tous les publics, il a un rôle d’exemplarité dans la transition vers un mode de vie plus durable.

Reste à savoir comment continuer à bouger, transpirer, vibrer… tout en respectant la planète qui nous fait vivre.

sport et environnement

Sport et environnement : pourquoi la question se pose aujourd’hui ?

La pratique sportive tient une place importante en France :

  • on compte 17 millions de licenciés toutes fédérations confondues ;
  • plus d’1 Français sur 2 déclare faire du sport chaque semaine ;
  • des centaines de milliers d’événements sportifs sont organisés chaque année, du tournoi local à la grosse manifestation ;
  • le sport est un levier d’intégration sociale et professionnelle, avec 4 700 clubs sportifs engagés pour accompagner les personnes éloignées de l’emploi.

Quand un secteur mobilise autant de monde, il ne peut pas rester à l’écart des enjeux environnementaux. Or, le sport souffre d’une forte contradiction : on fait de l’exercice pour préserver sa santé, mais l’activité sportive dégrade l’air, l’eau, la biodiversité. À titre d’exemples :

Le marathon de Paris génère environ 25 000 tonnes de CO₂, principalement dues aux déplacements des participants.

Un terrain de golf 18 trous consomme en moyenne 50 000 m³ d’eau par an, soit la consommation annuelle de près de 1000 Français. Pour son entretien (intensif !), on utilise des engrais et des pesticides qui menacent directement la biodiversité.

Un tee-shirt de sport en fibres synthétiques relâche à chaque lavage plus de 100 000 microplastiques qui finissent dans les océans.

Utiliser un tapis de course 5 heures par semaine consomme autant d’électricité qu’un frigo en 1 an.

😱 L’équation ne fonctionne plus.

voiture qui pollue

Quels sont les impacts du sport sur l’environnement ?

Les déplacements liés au sport

La mobilité pèse lourd dans le bilan carbone du sport. Chaque jour, des millions de sportifs se déplacent en voiture pour rejoindre un club, un stade ou une salle de fitness. Ajoute à cela les trajets en avion ou en bus pour participer à des compétitions, et tu obtiens un poste d’émissions de CO₂ colossal.

Prenons un match de Ligue 1 : 75 à 80 % de l’empreinte carbone provient des trajets des spectateurs, des équipes et des prestataires.

La consommation énergétique des infrastructures sportives

Un gymnase, une piscine, une salle de musculation : ces infrastructures sont énergivores. Lumière, chauffage, climatisation, machines électriques, tout cela consomme. Certaines piscines nécessitent des milliers de litres d’eau et une énergie considérable pour chauffer et traiter ce volume en continu.

Les textiles et les équipements sportifs

Chaque sportif possède un équipement, parfois renouvelé à chaque saison : baskets, vêtements techniques, sac, maillot, accessoires divers… Ces textiles sont majoritairement faits de matières plastiques issues du pétrole. Leur fabrication génère des gaz à effet de serre. Leur lavage libère des microplastiques qui finissent dans les rivières et les océans, et menacent la biodiversité aquatique. Le secteur textile sportif représente un énorme défi écologique.

Les grands événements sportifs

Jeux Olympiques, Coupe du Monde de football, Tournoi des Six Nations, Tour de France, marathons de Paris, de New York, de Londres… Les manifestations sportives mondiales concentrent tous ces impacts : transports, déchets, surconsommation de ressources.

La WWF mentionne, par exemple, que le rallye Dakar émet en moyenne 42 000 tonnes de CO₂ et un Grand Prix de Formule 1, environ 30 000 tonnes (soit plus de 5 allers et retours Paris-New York !).

👉 Face à ce constat, de nouvelles pratiques émergent : trail écologique, compétitions locales, formats réduits en logistique. De plus en plus d’organisateurs testent le marathon écolo avec tri strict des déchets, interdiction du plastique à usage unique et restauration basée sur une alimentation durable.

💡 Conseil du coach : l’alimentation pour les ravitaillements comme pour les stands de restauration compte aussi. Proposer des produits locaux, de saison et majoritairement végétariens permet de réduire la pollution liée aux transports et de valoriser les filières en circuits courts.

homme qui se deplace en velo

Les effets positifs : quand le sport devient un levier écologique

OK, on pointe tous les problèmes du doigt. Mais pas question de te faire culpabiliser et d’arrêter de t’éclater sur ton vélo en cours de Yako Biking ! Le sport peut être une force positive pour l’environnement.

Mobilité douce et sport au quotidien

Transforme tes trajets en entraînement sportif :

Et hop, tu réduis ton empreinte carbone tout en prenant soin de ta santé ! ✨

Le sport nature, facteur de sensibilisation à l’environnement

Trail, randonnée, kayak, nage en eau libre, yoga en plein air : tous ces sports te connectent directement avec la nature. Quand tu pratiques en extérieur, tu observes les effets du changement climatique : forêts asséchées, sentiers dégradés, cours d’eau pollués, océans vidés de leur faune et de leur flore… L’urgence d’un développement durable et d’une pratique plus verte devient plus tangible.

Et si on voyait les activités sportives comme des écoles du respect de la vie et de la planète ?

Réchauffement climatique et pratiques sportives : une adaptation nécessaire

Le climat et ses perturbations modifient déjà la face du sport :

  • les canicules interrompent les compétitions ;
  • les stations de ski raccourcissent leurs saisons ;
  • les terrains de sport souffrent de sécheresse.

Le plan national d’adaptation du sport au changement climatique (PNACC) 2024-2030 prévoit des adaptations : infrastructures plus sobres, organisation d’événements limités en ressources, soutien aux pratiques locales.

Innovations durables dans le monde du sport

Les défis à relever sont nombreux, mais de plus en plus d’idées novatrices voient le jour pour équiper mieux, recycler, réutiliser :

  • baskets fabriquées à partir de bouteilles plastique recyclées ;
  • textiles en fibres végétales telles que le chanvre, le lin, le sisal ;
  • terrains de football en matériaux biosourcés comme des résidus de noix de coco ou des noyaux d’olives broyés ;
  • appareils de cardio-training produisant de l’électricité grâce à l’effort des adhérents ;
  • transformation de balles de tennis en revêtements sportifs.
utilisation dune gourde a la salle de sport

Comment pratiquer son sport de façon plus écoresponsable ? 🌱

Peut-on être sportif et écolo ?

Absolument ! Même si cela demande de faire des choix au quotidien comme

  • réduire ton empreinte carbone en adaptant ton mode de transport pour te rendre sur le lieu de ta pratique sportive ;
  • privilégier le seconde main ou les nouveaux matériaux pour ta tenue et ton matériel ;
  • utiliser une gourde plutôt que des bouteilles d’eau jetables ;
  • donner ou recycler ton ancien équipement plutôt que de le stocker ou de le jeter ;
  • trier convenablement tes anciens accessoires pour qu’ils soient recyclés et qu’ils ne mettent pas 400 ans à se dégrader comme une balle de tennis, par exemple ; 🎾👋
  • diminuer le nombre de lavages, ou raccourcir les cycles de lavage en machine, et utiliser une lessive écologique.


Du côté des événements sportifs, tu peux

  • participer à des manifestations vertes, comme la course écologique Run Eco Team qui associe running et ramassage de déchets, ou le marathon de Paris qui a mis en place le zéro plastique à usage unique ;
  • boycotter les événements qui distribuent systématiquement tee-shirts en polyester et goodies en plastique, ou les compétitions en zones fragiles qui endommagent la faune et la flore.

Enfin, tu peux compléter tes actions en consommant une alimentation locale et de saison.

💡Conseil du coach : Les sports outdoor sont souvent les sports les plus durables… à condition de respecter les sites, leurs écosystèmes et les règles locales. Au quotidien, ou même pendant tes vacances sportives, cela signifie suivre les sentiers balisés pour respecter la faune et la flore, ramener ses déchets, ne pas s’enduire de crème solaire sans label écoresponsable juste avant de piquer une tête en mer, etc.
Et pour limiter la pollution, privilégie une activité physique comme le kayak, la randonnée ou les raquettes à neige en hiver, plutôt que le jet-ski, le quad ou le ski alpin et ses remontées mécaniques. 😉

Bien choisir sa salle de sport

OK, aller à la salle, ce n’est pas exactement choisir l’activité physique la plus « verte » : chauffage, climatisation, éclairage, machines… Tout cela consomme de l’énergie. Mais pas besoin de te flageller. L’essentiel est de faire des choix intelligents.

T’inscrire dans une salle de sport qui s’engage en faveur du développement durable devient un acte écoresponsable. En choisissant le bon club, tu contribues à un sport plus durable et respectueux de l’environnement, sans renoncer à ta passion et à tes entraînements.

Le projet sport et environnement de l’Orange bleue 🍊

L’Orange bleue intègre une démarche RSE qui contribue au développement durable. Chaque club du réseau s’attache à réduire son impact sur l’environnement, tout en renforçant son rôle social et en restant convivial.

Nos engagements en faveur de la nature :

Gestion optimisée de l’énergie : éclairage LED, réglages intelligents du chauffage et de la climatisation, programmation des machines pour limiter la consommation, pommeaux de douche économes

♻️ Initiatives de recyclage et de réduction des déchets : tri sélectif, réduction des consommables à usage unique, microfibres lavables à la place du papier, etc.

🚲 Valorisation de la mobilité douce et incitation au covoiturage


En choisissant une salle l’Orange bleue, tu réduis ton impact et tu soutiens des initiatives concrètes pour l’environnement.

À la croisée des chemins, le sport se trouve pris dans une contradiction : victime du réchauffement climatique, mais aussi contributeur de son aggravation. Dans un contexte où la transition écologique est incontournable, il doit s’adapter pour continuer à exister.

Cette évolution peut être subie… ou choisie. Et c’est justement en choisissant d’agir que le sport, universel, fédérateur et inspirant, peut devenir un acteur majeur du développement durable.

❓ FAQ – Sport et écologie

Le sport durable est celui qui demande le moins de ressources extérieures : la marche, la course à pied ou encore le vélo pratiqués près de chez soi. Pas de déplacements motorisés, peu ou pas de matériel et un contact direct avec la nature.

Il est possible de diminuer l’empreinte carbone d’une manifestation sportive sans sacrifier sa bonne ambiance : favoriser les transports collectifs, limiter les déchets, zéro plastique jetable, mettre en place des fontaines à eau et encourager les participants à venir avec leur gourde, installer des poubelles de tri, proposer un ravitaillement local, de saison et végétarien, renoncer aux goodies, privilégier des prestataires locaux… les gestes sont nombreux !

Une salle de sport durable adopte une approche globale. Elle optimise la performance énergétique de son bâtiment, gère l’eau de manière responsable, intègre des matériaux durables et des matériels réparables, utilise des produits d’entretien écologiques, met en place des initiatives de recyclage et de réduction des déchets, encourage la mobilité douce de ses adhérents et de ses coachs. Une salle de sport responsable doit aussi avoir un impact social positif en favorisant l’inclusion, en travaillant avec des acteurs locaux et en sensibilisant ses adhérents aux pratiques écoresponsables.

Tu peux revendre tes vêtements et ton matériel de sport en seconde main, les donner à des associations ou les déposer dans des points de collecte spécialisés pour qu’ils soient recyclés. Ce sont des moyens simples pour prolonger leur durée de vie et réduire les déchets textiles.
Marion Herve

Marion Herve

La plume de l'Orange bleue - 🖋️Depuis 4 ans, je réalise interviews et articles pour l’Orange bleue. Mon objectif : vous faire vivre nos témoignages de l’intérieur et vous partager le meilleur du sport et de la vie de l’entreprise !

Partager cet article Publié le 22/10/2025