Brûler des calories pendant l’entraînement, c’est une évidence. Mais saviez-vous qu’il était aussi possible de brûler des calories tout en ayant terminé sa séance de sport, bien installé dans son canapé ? Il s’agit de l’afterburn effect (l’effet post-combustion, dans la langue de Molière). On vous explique tout.

L’afterburn effect : définition

Le terme exact de ce phénomène physiologique est l’excess post-exercice oxygen consumption, soit l’excès de consommation d’oxygène après l’exercice. Par ce terme, l’effet afterburn semble assez compliqué à comprendre, mais la notion est très simple. En effet, lorsqu’on pratique une activité sportive, le système cardio-vasculaire s’accélère pour fournir l’oxygène et l’énergie dont les muscles ont besoin. Si on dépasse ses capacités, notre organisme aura du mal à les fournir : on s’impose donc une dette en oxygène qu’il faudra compenser lors de la récupération. Cette phase de repos, durant laquelle notre corps va se reconstruire (renforcement du coeur, des vaisseaux sanguins, réparation des microlésions musculaires, etc.), nécessite un apport supplémentaire en énergie : vous allez donc brûler des calories et les mauvaises graisses avec l’afterburn effect, et ce jusqu’à 36 heures après la fin de de votre entraînement. Fantastique non ?

Brûler des calories grâce à l’afterburn effect : oui, mais comment ?

Par définition, après n’importe quel entraînement, nous pouvons constater une poursuite des calories brûlées sur un certain laps de temps. Seulement, pour que l’after burn soit le plus efficace possible, il faut laisser tomber la petite course à pied et préférer les entraînements à grosse intensité, comme le HIIT (High Intensity Interval Training) où le rythme cardiaque dépasse 90% de ses capacités. Il s’agit d’efforts de plusieurs minutes, mobilisant les principaux groupes musculaires et entrecoupés par des temps de répit de quelques secondes lors duquel il est fortement conseillé de s’oxygéner. Bien évidemment, en fonction de l’intensité et du type d’entraînement, de son âge, de son poids, de sa capacité cardiaque ou encore de son niveau, notre métabolisme et notre dépense énergétique et calorique peut évoluer différemment. Généralement, on estime que 10% des calories totales sont brûlées après un entraînement afterburn effect intensif.

L’afterburn training avec un coach

Aller chercher l’after burn effect est donc une bonne solution pour brûler des calories (et donc perdre du poids) et prendre en masse musculaire rapidement. Dans la plupart des salles de sport l’Orange bleue, nous proposons des cours collectifs type hiit répondant à cet objectif, comme le Yako Challenge ou le Yako Burning (uniquement dispensé au club de Cesson-Sévigné La Rigourdière) à forte intensité. En parallèle, nos coachs fitness peuvent tout à fait vous préparer des séances et exercices HIIT dans le cadre d’un programme personnalisé perte de poids. Cependant, attention à ne pas pratiquer l’intensity interval training trop rapidement. En effet, si votre corps n’est pas préparé à ce type d’efforts, il est préférable de commencer par un travail foncier pendant quelques semaines.

Brûler des calories… Sans en reprendre de trop

Ça va sans le dire, mais ça va mieux en le disant : l’afterburn effect ne sera optimal que si vous vous alimentez de la meilleure des façon après le training hiit high intensity. Après une séance de sport afterburner, la récupération est primordiale pour progresser. Il ne s’agit donc pas de récupérer les calories perdues lors de la séance de sport. Les glucides sont donc à éviter, car ils diminuent l’effet post combustion et favorise la prise de graisse et de poids. Pour la régénération des différents groupes musculaires, optez pour des protéines (une viande blanche ou des oeufs par exemple), que vous accompagnerez avec des légumes verts (pour la ligne) et une petite portion de féculents (pour bien préparer l’effet post séance du lendemain). Pour stopper le sentiment de faim, faites un petit effort et privilégiez les fruits (les bananes notamment). Et enfin, n’oubliez pas de vous désaltérer. Avec de l’eau, de préférence !

Partager cet article Publié le 12/06/2022